Comment l’aventure pour les pâturages verts est devenue un cauchemar

L’auteur accepte l’entière responsabilité de toutes
des erreurs qui pourraient se trouver dans cette publication



Dédicaces


Je dédie mon livre à ma famille qui m’a soutenu dans ce long voyage, surtout mes filles BUCHANA Naomi Sabato et BUCHANA Rebekah Amen, je vous remercie infiniment. C’était une expérience et un rêve devenu réalité, j’ai nourri ce rêve pendant longtemps et je peux simplement dire que c’était une véritable ambition réussir.
Quand j’ai commencé à écrire ce n’était pas parce que j’avais une passion pour l’écriture et la lecture mais un rêve de servir une génération d’une manière ou d’une autre. Je crois que ma contribution fera une différence dans la vie des gens en particulier des jeunes hommes et femmes Africain(e)s.
Je remercie mes amis qui m’ont aidé ainsi que ceux qui ont lu et fait des commentaires, je voudrais vous dire que votre contribution fera une différence pour toute la génération. Je tiens à remercie mes amis le Abbé RUDACOGORA Emmanuel et le Curé MUNYAWA Aimé, Jean Michel Piguet et ceux qui m’ont encouragé sans oublier l’équipe de la maison d’édition pendant ce long voyage qui a duré trois ans que DIEU vous bénisse.



INTRODUCTION


Depuis des années nous avons entendu des termes comme migration, immigration illégale, migration économique, migration forcée, réfugiés et demandeurs d’asile, déplacés, etc. Beaucoup d’entre nous ont connu soit un ami, un collègue dans l’église, dans des réunions politiques, dans les associations, peut-être quelqu’un qui a été associé à ces termes.
Le terme migration ou phénomène de migration existe depuis longtemps et il est vieux comme les premiers écrits après la création du monde. En effet le phénomène de migration date du temps d’Abraham, Moise, même avant. Comme toutes les anciennes sociétés dans l’hémisphère sud par exemple nous savons qu’il y avait un mouvement des peuples qui quittaient la partie australe de l’Afrique pour aller s’installer dans les parties orientales et centrales. Selon les historiens les Hamites sont venus de la partie la plus orientale de la Corne de l’Afrique et se sont installés dans le Grand Rift Valley pendant que les Bantus selon la même historiens ont quitté la partie la plus extrême de l’Afrique de l’Ouest et se sont installés dans les forêts équatoriales de l’Afrique Centrale communément appelées le Bassin du Congo ou bien les forêts équatoriales du Cameroun, de la Centrafrique, de la République Démocratique du Congo, etc alors qu’en Europe nous savons qu’il y a plusieurs de siècles les pays comme la Suisse étaient occupés par les personnes que l’on pensait être venu de l’Afrique du Nord.
Les voyageurs et ceux qui cherchaient l’expansion de leurs empires ont sillonné toute la planète en faisant des découvertes pendant ce temps les gens comme Vasco de Gama, Christophe Colomb et bien d’autres étaient aussi des migrants selon les archives lui Christophe Colomb qui était mathématicien, astronome, cartographe et spécialiste dans la navigation avait l’ambition d’amasser la fortune et de la partager avec le Roi d’Espagne recevant ainsi la permission de ses expéditions qui l’ont mené dans les pays les plus lointains comme Haïti.
Néanmoins, les découvertes de ces grands voyageurs ont mené à un autre phénomène de migration qui est la traite des esclaves dans les marchés. Les acheteurs étaient des migrants qui cherchaient les pierres précieuses, d’or, l’ivoire, etc. “les biens” qui étaient des êtres humains et qui en même temps étaient capturé par la force contre leur volonté pour transport des autres biens. Les esclaves étaient vendus contre leur gré par les chefs coutumiers et les rois, chefs de villages et communauté cela est devenu la traite des esclaves, le commerce qui a fait que l’Europe Occidentale (en commençant par le Portugal) soit construite par les esclaves après le Portugal, Grèce, l’Espagne, l’Italie, Belgique et la France ont également poursuivi la même expédition.
Aucun lecteur ne devrait pas être surpris par le phénomène actuel des migrations que nous vivons comme si les scènes catastrophiques dans la mer méditerranée étaient un fait nouveau. Les personnes précitées et leurs serviteurs ont également péri dans les dangereux voyages parce qu’ils étaient déterminés à trouver une vie meilleure dans les terres lointaines. L’histoire nous apprend que du retour d’une expédition de Christophe Colomb son voyage a tourné en cauchemar quand son bateau a coulé et qu’il n’a eu la vie sauve que grâce à une planche qui l’a acheminé sur le rivage pouvant ainsi retourner à Lisbonne. Ainsi affirmer que le phénomène des migrations est aussi vieux que la création du monde n’est pas une nouvelle révélation. Cependant la dynamique des migrations/immigrations a changé dans le temps et dans l’espace et quelques mesures ont été prises suite aux évènements actuels.
Comme les autres parties du monde aujourd’hui l’Europe est confrontée à une explosion incontrôlable des migrations/immigrations. Aujourd’hui il y a plus de 250 millions de migrants dans le monde entier (rapport IOM 2017) et cela nous montre comment le mode est en train de devenir multi-ethnique et multiculturel et Europe n’est pas seule confronté ce problème.
Dans ce livre je vais essayer d’analyser la migration/immigration en Europe ou le système des réfugiés dans “les pays d’accueil ” ainsi que les pays de l’hémisphère Sud comme pourvoyeurs des immigrants. Nous avons entendu, regardé, observé et même assisté aux scènes terrifiantes des migrants, immigrants, refugies essayant d’arriver en Europe en passant par le chemin le plus dangereux et le pire de la Mer Méditerranée avec l’espoir aveugle et une attente d’arriver sain et sauf sur le continent « du pain et du beurre ».
Dans l’occident Ouest-Europe ces candidats pensent que c’est une terre où le lait coule comme les ruisseaux, ils sont aussi convaincus que les états qui les reçoivent vont les protéger et promouvoir leurs droits. Ils pensent du fond de leurs cœurs qu’ils vont reconstituer leurs vies quand ils s’installeront dans ces pays, qu’ils ont le potentiel de réussir et qu’au retour chez eux ils auront acquis la connaissance, l’autre culture riche, les valeurs humaines, les compétences professionnel et la tolérance requise pour leur permettre de prendre part dans la reconstruction de leurs communautés et de leurs pays en ruines. Toutefois comme nous l’avons observé depuis des années la réalité est tout autre : c’est la frustration, être fait « prisonnier » à ciel ouvert et l’incertitude qui font construire des forteresses autour de ces immigrants.



CHAPITRE I - Quand les projecteurs, les télévisions et médias nous ont amenés en Europe du Sud-Est


Nous sommes en mars 2015 très tôt le matin nous avons allumé nos postes télévisions et tous les projecteurs étaient braqués sur le côté droit à travers la Grèce, la Hongrie, la Bulgarie tout est allé vite à une vitesse incontrôlable comme la tempête Eleanor on voyait les gens par milliers en mouvement. Des campements surpeuplés construits le long des routes et encore l’hiver rendant la vie plus dure. La ville d’Athènes jusqu’un loin vers la frontière Nord, au sud les îles de Kos, Lesbos, Chios, Samos et Laros depuis le début du mois de mars en 2015 arrivaient des dizaines des milliers de réfugiés chaque jour. Si on fait de simples calculs dans (21) vingt et un jours on avait deux cent dix mille et presque trente pourcent (30 %)2 de ces réfugiés étaient des enfants et les femmes.
Ces êtres humains ont vu les choses horribles, les pires atrocités en effet ils ont assisté à l’émergence de l’Etat Islamique (EI) et ils ont été témoins des mauvaises décisions qui ont été prises par l’occident, ils ont vécu la guerre en Syrie, la guerre civile en Irak, en Afghanistan, la situation chaotique en Libye, etc. Tout cela a provoqué le chaos qui a conduit ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants sur le dangereux chemin d’exil se retrouvant maintenant devant les portes de l’Europe cependant le pire les attendait toujours.
Dans de telles situations chaotiques on trouve des trafiquants d’êtres humains ou bien même leurs agents dans des positions stratégiques pour profiter de chaque occasion qui se présente comme l’explique la loi de la jungle ces réfugiés sont confrontés à la mer, aux vents et aux vagues, ils sont assisté à la mort leur proches, leur membres de la famille, leur enfants, leur parents, qui traumatise des enfants innocents.
Finalement après que leurs parents et membres de la famille aient payé en leur faveur toute une fortune s’ils ont de la chance, ils peuvent atteindre la côte d’Europe et cela est ce que j’appelle « Quand l’aventures pour les pâturages verts devient un Cauchemar », le mot d’accueil qui les attendait est : « montrez vos papiers » les policiers et les autres agents de sécurité en uniforme ravivent dans la mémoire de ces demandeurs d’asile les mauvais souvenirs parce que ces uniformes / ces habits sont souvent liés avec l’horrible passée jalonné des tortures dans leurs pays d’origine. Il y a aussi des volontaires qui font tout pour les aider, il y le problème des langues voilà quelle défi pour eux. Bien sûr que certains d’entre eux viennent des pays ou le mot carte d’identité n’existe pas car les passeports sont seulement réservés pour les plus nantis. En bref vous trouverez que les agents des états qui accueillent ces demandeurs d’asile parlent “une langue” qui est totalement différente de la leur en ce qui concerne les procédures administratifs.
Pour eux leur principal objectif est clair et précis ils ne sont pas destinés à rester en Grèce mais ils visent plus le Nord après avoir payé une somme de presque 2.500 euros par personne pour rejoindre l’Allemagne, la Suède, les Pays Bas, la Norvège, ou la Finlande. Quand les symptômes du cauchemar commencent à se manifester ces demandeurs d’asile, immigrants, refugiés en quête des pâturages verts, de la paix, d’une société qui respecte les droits humains, des droits des femmes et des enfants, de la tolérance religieuse et qui fuient la discrimination et la persécution sont désormais confrontés à un autre dilemme procédure européenne d’accueil. C’est l’attente qui dure des jours, des semaines et des mois pour être inscrit sur la liste par la police locale et d’autres autorités, les Organizations humanitaire pendant cette procédure ils commencent à comprendre que leur voyage n’a pas encore commencé. Ils ont échappé au monstre de la mer et maintenant il reste l’obstacle majeur à franchir, comment entrer légalement en Europe parce que le système des migrations ou bien d’accueil des réfugiés, immigrants en Europe est clair : « on est servi à la première entrée ».


SECTION I - L’EUROPE ET SES FRONTIÈRES (I)

Quand on entend parler de l’Union Européenne souvent on pense que c’est un seul pays ou bien une union ou encore une communauté qui n’a pas de frontières externes. On sait que les frontières existent mais qu’elles n’existent quasiment pas. Pour ces étrangers qui ne sont pas originaires de la communauté UE ces frontières existent et elles doivent être traitées de telle façon que le système légal des migrations en Europe réservé pour ces nouveaux venants soit pris en compte à l’intérieur de leurs frontières ou bien au sein de l’Union Européenne.
Pendant les plusieurs voyages que j’ai faits dans la plupart des pays européennes, j’ai remarqué que toutes les portes d’entrée aux frontières ou aux aéroports qui ont souvent l’inscription : Réservé aux Nationaux, Réservé aux ressortissants des Membres de l’Union Européenne ou bien Réservé pour les autres. Si vous êtes un fin observateur, vous ne tarderez pas à vous rendre compte que les gens ne sont pas être accueil de la même manière dans certains aéroports. Pour ceux qui ont eu la chance de traverser les frontières par train vous avez remarqué que le même scénario se présente parfois les trains sont retardés sur certains postes frontaliers parce que les officiers vérifient que les voyageurs sont en possession des papiers en règle qui leur permettent de passer les frontières ou encore s’ils ont des biens à déclarer selon les règles fiscales européennes et la pratique commerciale. Néanmoins celles-ci sont des règles normales que chaque pays ou chaque communauté saine et responsable doivent au moins mettre en pratique. Je me rappelle du voyage en train que j’ai effectué entre Rome et Genève en passant par le poste frontalier de Dalsdoramola entre la Suisse et l’Italie. Quand on traversait la ville de Milan, il y a eu cette annonce : « Chers voyageurs notre train prendra un retard de 45 minutes à cause du contrôle douanier et policier ».
Avant d’entrer dans les formalités légales du régime de l’UE sur l’immigration, j’aimerais d’abord précisément aborder quelques problèmes de l’immigration en Europe pour que mes lecteurs comprennent convenablement la situation antérieure et la situation actuelle. Il y a longtemps en Europe les frontières étaient fermées pour tous ceux qui voulaient quitter leur pays et étaient ouvertes pour ceux qui voulaient venir. “On ne peut pas vous laisser partir, mais nous pouvons seulement laisser entrer ceux qui”, était le mot d’ordre l’histoire raconte qu’au XVIII siècle le Roi Fréderic II de Prusse aurait été conseillé de laisser les étrangers entrer dans son Royaume et aussi de laisser son peuple quitter son royaume contrairement à ce que la situation était avant. Nous devons nous rendre compte que jusqu’au XIX siècle, il était plus difficile de quitter son pays dans la plupart des Royaumes Européens. Cela avait plusieurs raisons : les peuples de ces Royaumes devaient payer l’impôt, ils étaient considérés comme le capital humain qui était nécessaire pour la construction des infrastructures, pour la production de la nourriture pour la population, pour la production des produits d’exportation, pour le service militaire, etc certains pays et quelques Royaumes voulaient inviter les élites qui pouvaient contribuer à la croissance de leur économie. Les pays ayant une vaste étendue ont commencé la pratique d’hospitalité pour les demandeurs d’asile et bien sûr en accueillant les réfugiés, parce qu’ils constituaient une main d’œuvre qui pouvait contribuer à l’édification des économies des pays d’accueil pour leur prospérité.
Mais au début de 20eme siècle ont vu les méthodes et pratiques utilisé par l’occident pour dissuader d’immigrants, refugies entrer en Europe en bloquant les frontières avec des murs en bétons et des fils barbelés, nous avons entendu ces slogans intéressants : « L’Amérique d’abord ». De l’autre côté de l’Atlantique, depuis les années 2015-2016 pendant les campagnes présidentielles, on a entendu par exemple en France le leader du Front National (FN) /Rassemblement national prononcer ce slogan de campagne : « nous sommes chez nous » au Nord de la mer méditerranée les immigrants sont considérés comme des violeurs, des cambrioleurs, etc., comme nous l’avons entendu dire en Italie, au Pays-Bas, en Allemagne. Ceux-là ne constituent qu’une petite partie des reproches que nous avons entendues et regardées dans les télévisions et dans les journaux à propos de la situation des migrants/immigrants dans les pays d’accueil.
Ces chansons de haine sont souvent entendues pendant la période des élections ou des référendums dans la plupart des pays de l’Europe et cela contribue à l’ascension des politiciens populistes qui séduisent l’électorat sur la scène politique en sacrifiant l’ancienne tradition européenne de l’hospitalité. La large couverture médiatique des débats télévisés et dans les titres des journaux sur la migration, les immigrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile, est toujours beaucoup populaire en Europe surtout dans la période des élections nationales et régionales et cela a souvent eu les effets escomptés parce que les politiciens irresponsables font des immigrants des boucs émissaires des difficultés auxquelles l’Europe fait face aujourd’hui en tant que continent.
Les politiciens ont utilisé l’ouverture des frontières comme un alibi et comme la cause principale des ennuis de l’Europe freinant l’avancée de ses ambitions politiques. On peut citer l’exemple de la montée du FN en France, des gauchistes du Parti National de la Liberté en Autriche où son président Norbert Hofer a été battu par le Parti des Verts par une petite marge de 0.6 %. On a également assisté au même scénario en Espagne, en Grèce, au Portugal, en Irlande et à Chypre.
En 1961, le mur de Berlin qui divisait l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest a été construit ; la construction du mur de Ceuta entre l’Espagne et le Maroc a été fait en 1999 ; un mur a été construit entre la Grèce et la Turquie pour contrôler l’afflux des migrants/immigrants, une menace pour les états d’accueil; et après l’imposition du visa est devenue un outil politique pour contrôler l’afflux des immigrants illégaux au sein de l’Union Européenne. Les autres mesures ont été mises en place par les pays tiers par les canaux diplomatiques, on citera l’exemple de la France avec les pays Maghrébins, l’Italie, la Turquie- l’Union Européenne. Même les ressortissants des pays se trouvant à la périphérie de l’Europe ne sont pas épargnés par les restrictions humaines exigées par leurs voisins par exemple les ressortissants Ukrainiens doivent avoir un visa pour pouvoir entrer dans certains pays de l’Union Européenne. Ainsi, la vérité de la problématique est que beaucoup de candidats à l’immigration visent l’Europe comme leur destination finale ils seront persuadés que pour entrer dans les frontières de l’Union Européenne ils sont contraints d’utiliser des moyens illégaux cela peut nous aider à expliquer les scènes des tragédies que nous regardons en silence depuis des années dans la partie australe de l’Europe en essayant de traverser la Mer Méditerranée.


LA POLITIQUE MIGRATOIRE DE L’EUROPE – UE (II)

Dans ce sous-titre, je vais essayer de souligner quelques termes qui ont toujours semé la confusion pas pour tout le monde, mais pour quelques-uns, surtout les immigrés, les migrants, les non-migrants et les réfugiés. L’Union Européenne en tant que communauté a mis en place ce que nous pouvons appeler la politique migratoire. Elle a comme objectifs : a) améliorer et gérer l’afflux des immigrés dans l’Union Européenne (UE) ; b) intégration des immigrés et leurs familles dans les pays d’accueil ; c) améliorer la coopération avec les pays de départ des immigrants cela est reflété dans le programme de la feuille de route de Stockholm pour le développement des politiques migratoires de l’Union Européenne 2009-2014, une grande variété des lois – les directrices ont été élaborées pour s’adresser aux situations pareilles. Exemple : les visas des étudiants pour les Non-Européens, les travailleurs qualifiés, les chercheurs, les stagiaires non-payés, les volontaires. Une politique de visa commun a été également introduit pour permettre aux pays membres de la zone Schengen de donner un visa de trois mois permettant aux voyageurs de se déplacer librement dans les pays de ce bloc .